Rendez-vous en 2025

4 villes accueil, 52 marins au départ, 10 jours de course sur un parcours sublime, équilibre parfait entre étapes de large et parcours côtiers, le Tour de Bretagne à la Voile 2023 avait tout pour être un grand millésime. De l’avis de tous, cette 14è édition fut une réussite, sportive bien-sûr mais aussi organisationnelle.

Intensité sportive

S’engager, tout donner puis tout perdre, savoir se remobiliser, apprendre de ses erreurs, se remettre en question et ne rien lâcher font partie des qualités intrinsèques à tout bon marin. Autant vous dire qu’en la circonstance, ils ont été copieusement servis ; le Tour de Bretagne à la voile 2023 leur a sorti le grand jeu ! Toutes les courses, sans exception, ont donné lieu à d’improbables retournements de situation. On a coutume de dire du Tour, plus qu'ailleurs peut-être, que rien n’est joué jusqu’au dernier jour. Avec la complicité de la météo, cet attribut s’est vérifié sur chacune des manches courues, à l’instar de la plus grande étape 280 milles nautiques entre Saint-Quay-Portrieux et Brest où le podium se dessine dans les tous derniers milles. Du match et du suspens, il y en a eu, beaucoup et fréquemment. Tour à tour, la pétole, le courant sont entrés dans le jeu pour redistribuer les cartes. Comme souvent, les nerfs des marins ont été mis à rude épreuve.
Il fallait être solide pour gagner cette épreuve aussi dense qu’intense, le podium de cette édition reflète parfaitement cette qualité. Région Normandie (Guillaume Pirouelle - Alexis Loison), Edenred (Basile Bourgnon - Corentin Horeau) et Skipper Macif (Loïs Berrehar - Charlotte Yven) ont mené les débats apposant tout à tour leur marque sur chacune des manches. Côté bizuths aussi, on a vu de belles choses, notamment des équipages Yc de Saint Lunaire (Hugo Dhallenne - Benoit Champanhac) et Centre Excellence Voile - Secours Populaire (Romain Le Gall - Julien Pulvé) souvent aux avant-postes et qui terminent respectivement quatrième et cinquième du général, un tour de force quand on voit le niveau du plateau.

Organisation : la force d’un collectif

Quatre villes, quatre escales avec chacune sa singularité : Saint-Quay-Portrieux et son accueil si chaleureux, Brest, le port de tous les records, Lorient, berceau de la course au large et Quiberon qui offre au Tour de Bretagne à la Voile une conclusion en forme d’apothéose. Partout, les coureurs, l'organisation ont perçu et reçu l’enthousiasme et la chaleur des acteurs locaux et du public.
Il y a, aussi, des partenaires fidèles qui ont pu partager sur l’eau notre ferveur pour la course au large.
“C’est toujours un peu d’émotion quand le Tour de Bretagne à la Voile s’arrête parce que c’est une très belle aventure, confie Bruno Le Breton, Président de la Ligue Bretagne de Voile. Cette course représente le travail d’une équipe de bénévoles et d’élus, accompagnés par de nombreux partenaires, au premier titre desquels la Région Bretagne. Je salue également Banque Populaire Grand Ouest, le Télégramme et l’entreprise Guy Cotten pour leur soutien et leur fidélité. Le Tour de Bretagne à la Voile, c’est aussi un travail qui est fait avec les villes qui nous accueillent, les comités départementaux et les clubs locaux. Et surtout, surtout, des coureurs qui sont sympas, souriants et qui permettent, grâce à leur énergie de nous faire vivre une semaine exceptionnelle. Entourés de tout cela, nous avons aussi à nos côtés une équipe de professionnels qui nous aident à transmettre et à faire rayonner cette belle histoire qui dure depuis 1997.

Horizon 2025

Le Tour de Bretagne 2023 est fini, mais la Ligue, organisatrice de l’épreuve, est d’ores et déjà tournée vers l’horizon 2025
La suite, oui nous l’envisageons déjà, nous allons commencer à travailler dès la rentrée de septembre sur l’édition de 2025 : on a déjà plein de projets et nous venons de signer une convention pour une arrivée ici à Quiberon où nous avons eu, encore une fois, un accueil formidable”.

Ils ont dit :

Jean-Bernard Le Boucher - Président de la Classe Figaro Beneteau 

“Cette 14ème édition du Tour de Bretagne à la Voile est indéniablement une réussite. Ce tour continue de grandir, de progresser par la qualité sportive qu’on y voit. On a vu des épreuves extrêmement disputées, un classement général qui se fait et se défait, on a eu du suspens sportif jusqu’à la fin, et d’un point de vue de l’organisation et de l’accueil, le choix des villes, les animations qu’on y voit, c’est une belle fête, donc oui c’est une très belle réussite !
On a fait un choix, il y a quelques années, d’inscrire ce Tour de Bretagne à la Voile dans le Championnat de France Elite Course au large. J’y croyais parce que c’est une épreuve différente des autres ; je suis très satisfait de ce point de vue, parce qu’elle répond à nos attentes, grâce à sa singularité, à son parcours très difficile techniquement,  “une épreuve sportive difficile à gagner” comme en ont témoigné les skippers. Si on regarde le podium, les trois duos sur le podium représentent le gratin des figaristes engagés sur le circuit cette année. Ces duos sont parfaitement rodés. Pour gagner ce Tour, il faut avoir plus qu’une complicité, il faut avoir navigué ensemble, acquis des automatismes.
Il y a une grande satisfaction à voir cette belle ambiance, cette authenticité dans le contact avec le public, et la manière de faire, simplement, humblement, c’est très efficace ! Nous avons d’ores et déjà signé une nouvelle convention parce qu’on a envie que cette belle histoire continue : Rendez-vous en 2025 ! ”

Jean Coadou - Directeur de course :

“Mon bilan est très positif au niveau de la relation humaine, de l’ambiance générale de toute l’équipe, de l’arbitrage et  des coureurs. Cela dit, cette édition a été copieuse !! Même si on a eu des conditions compliquées, ça a été un très bon Tour de Bretagne à la Voile, mon douzième, et probablement le dernier pour moi. Il faut savoir s’arrêter et laisser la place aux jeunes. Mais oui, j’y ai pris du plaisir ! ”

Yvon Pourtiquet - Président du Comité de course :

“ C’était très bien ce Tour de Bretagne à la Voile. Les coureurs étaient en forme : dès Saint-Quay-Portrieux, ils ont commencé par gratter le départ [Rires] de belles conditions, de belles courses, des arrivées très groupées avec des écarts de temps assez infimes. Le niveau est sportif est bon ! Il y a pas mal de jeunes marins sur le circuit ; ils nous respectent, on échange pas mal avec eux… Cette Classe Figaro Beneteau est très sympa ! “

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