Loison et Horeau s'imposent en temps réel sur la course Saint-Malo / Port-la-Forêt

Partis mardi midi de Saint-Malo pour rallier Port-la-Forêt, Alexis Loison et Corentin Horeau sur Groupe Réel s’imposent sur la grande course  de la 15ème édition du Tour Bretagne Voile. Ils sont suivis de Lola Billy et Thomas André sur Région Bretagne - Océane, Jules Ducelier et Christian Ponthieu, Région Normandie complètent le podium avant jury.

La course était semée d’embûches et tous les duos ne sont pas encore amarrés à Port-La-Forêt. Les derniers bateaux sont attendus aux alentours de 19h00 aujourd’hui. Les nerfs des marins ont été mis à rude épreuve dans la pétole de l’après-midi sur cette grande course à fort coefficient de points (3).


Les conditions étaient belles au départ de Saint-Malo avant-hier,  la flotte s’est élancée sur un parcours qui a tenu ses promesses : 250 milles nautiques avec du courant, des cailloux et un vent parfois erratique. On ajoute à cela la présence d’algues, la première nuit, qui a contraint les coureurs à s’improviser jardiniers ! 


Les 3 premiers ont passé la ligne en l’espace d’une heure trente en baie de Forêt Fouesnant et les deux premiers duos ont commis peu d'erreurs depuis le début de ce Tour. 

Les résultats complets seront disponibles ici (après l'arrivée du dernier) 

TOUR DE BRETAGNE A LA VOILE 2025 : Jeudi 19  Juin  © Pierrick Contin
Alexis Loison : “On s’attendait à une course difficile avec une météo particulièrement piégeuse et cela a été le cas. Pour nous ça s’est hyper bien goupillé, on s’est jamais vraiment arrêté... Quand on s’est retrouvé à deux bateaux au petit matin, on a eu l’impression qu’on avait fait un joli coup… ça se passe hyper bien à bord, c’est hyper fluide. On n’a pas besoin de beaucoup se parler.”


Lola Billy et Thomas André ont livré, avec humour, quelques secrets de leur réussite :  "coller à la roue des vieux briscards (ndlr : Alexis Loison et Corentin Horeau), être dans l’aspiration, ne pas les lâcher." Cette allégorie du cyclisme a visiblement fonctionné pour nos deux bizuths plutôt frais et lucides à leur arrivée à Port-La-Forêt."


Sur Région Normandie, "les vents faibles de la première nuit ne nous ont pas permis de mettre notre stratégie en place", commentait Jules Ducelier. Christian Ponthieu, co-skipper philosophe, nous confiait : “en Figaro, on sait qu’on trouve toujours des opportunités pour revenir ; on était un peu en retard sur le groupe de tête, mais il faut attendre son tour, être patient et garder confiance en son jeu."


Pour Victor Le Pape sur Région Bretagne - Espoir, la course n’a pas eu la même saveur  "C’était une course compliquée pour nous. On a pris un départ plutôt moyen, avant de bien revenir dans le match le long de la côte nord de la Bretagne. On avait en tête notre option, on a bien attaqué, ce qui nous a placés en 4e position pendant pas mal de temps. On pensait encore avoir pas mal de bateaux devant, donc on a continué d’attaquer, avec nos routages qui passaient par le Fromveur. On a voulu tenter, mais ce n’était pas la bonne option. On a vu les copains, qui étaient 10 milles derrière, revenir très fort. Ce résultat n’est pas catastrophique — il y a pas mal de monde derrière — mais au niveau moral, ce n’est pas terrible. "

 

La course était intéressante et intense, pleine de pièges, mais pleine d’apprentissages pour Adrien Simon, le skipper de Faun :“Après un départ mitigé, on était plutôt dans le match jusqu’aux Héaux de Bréhat. On a bien optionné en passant dans les cailloux le long du phare. On s’est ensuite retrouvé le long de la côte, dans le courant, dans les cailloux, dans les algues à Perros-Guirec. Le vent est rentré par le nord, on était les derniers à le toucher, mais on a rattrapé le petit groupe de devant. Arrivé dans le Four, on a encore optionné, pour essayer de rattraper les petits concurrents de devant, on a été dans les cailloux à Molène. Cette option n’a pas fonctionné et on a perdu énormément de terrain et de places. On a bataillé toute la nuit avec un bon petit paquet jusqu’ici à Port-la-Forêt.” 

Le temps limite pour le dernier est de 12h30 après l’arrivée du premier, soit 22h42 ce soir. Si les conditions de vent se maintiennent, les deux derniers bateaux arriveront avant 20h00.

On déplore un abandon pour raisons personnelles du N°40 Cap Horn.

Un repos va s’imposer pour les 28 duos avant de se présenter demain sur la ligne de départ du Grand Prix Guy Cotten à partir de 11h.

© Pierrick Contin© Pierrick Contin© Pierrick Contin

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